Oh oh oh, as tu été sage mon fils ? [PV natas]

La fumée s’insinue lentement dans mon esprit. J’avance, mes pas alourdis par mon ridicule costume, derrière mon dos, une vieille hotte de père noël. A travers ma barbe blanche – ça m’avais pris trois mois - je tire sur ma clope. Sous mon bonnet, ma tête bouge au rythme de la musique.
~We’re blood bound ; We ain’t for the sun, the luminous moon will take us high over ground.~
Et merde ! Plus de batteries, je lève les yeux au ciel en rangeant mon lecteur dernière génération dans la poche de mon costume rouge et blanc. Le sang sur la neige, en voyant ça comme ça, le père noël est assez effrayant. Me voilà devant les grandes portes du hall d’entrée, l’ancien prof de sport étant tombé gravement malade en cours d’année, nous nous trouvions en plein moi d’hiver, la période parfaite. Je posai une main sur chaque battant de la porte et poussais bien fort. Avec moi, le froid entrait et quelques flocons s’engouffrèrent dans le grandiose Hall d’entrée.
Sur moi se tournent des regards intrigués, c’est la première fois que les profs auraient pensé à leur offrir une animation de noël d’après moi. Mais je n’étais pas une animation, et ils le comprendraient vite quand ils auraient cours avec moi le lendemain. J’allais leur en faire baver et je m’en réjouissais d’avance. Tous ces mioches faibles comme du cristal. Je ne voulais qu’une chose, les briser, rien ne m’excitait plus que la destruction et surtout la destruction de belles choses.
J’avançais en me secouant, faisant tomber la légère pelisse blanche et froid qui avait recouvert mon manteau de père noël.

« Oh oh oh ! J’ai un cadeau pour Natas Alptraum ! Qui veut aider le père noël à accomplir sa lourde tâche ? »
Des gamins ricanèrent, certains firent des gestes obscènes, j’en choisis un et me glissant derrière lui je posais mon pouce gauche, ornée d’une bague à armure en argent qui se terminait en griffe tranchante sur le cou du jeune homme, juste au-dessus de l’étrange collier qu’il portait.

« Tu vas être le premier à regretter d’être vulgaire envers un supérieur »
Affirmais-je sadiquement alors que mon doigt glissa sur sa joue et l’entailla avant de retourner sur son cou.

« J’ai demandé si tu savais où était Natas ? On ne refuse pas d’info au père noël si on veut avoir un cadeau. »
Le jeune homme tremblant tendit le doigt vers un type adossé au mur. Tirant une taffe sur ma cigarette, je relâchais le jeune homme qui partit en courant avant de m’avancer vers le jeune homme indiqué. Il était beau, il semblait fier, intelligent et dangereux, c’était un Alptraum. Maintenant que je le voyais je me morigénais de ne l’avoir remarqué plus tôt, sa présence semblait éclipsait celle des autres élèves. Mais se rendre discret devait être une de ses qualités, une qualité indispensable pour tout bon tueur.

« Oh oh oh Natas, j’ai des cadeaux pour toi »
Dis je en lançant ma hotte à ses pieds avec un sourire effrayant avant d’écraser par terre le mégot de ma cigarette tout en hélant un élève tiers.

« Ramasse ! »
Le gamin qui semblait avoir vite compris l’instabilité de mon caractère s’exécuta et partit le plus vite possible.

L'hiver... une belle saison... mais tellement froide !!
Ayant toujours un oeil sur nouveaux employés et les nouveaux inscrits, je savais qu'il y aurait un nouveau prof de sport qui viendrait dans la journée. Celui ci a quelque chose de spécial... genre... mon nom de famille, ce qui est pour le moins spécial car peu de gents s'appellent encore cauchemar de nos jours.
M'ayant fait une petite réputation ici... à force de tueries, de tortures, et d'humiliations en tous genres... ( j'ai peut être abusé quand j'ai détérré les cadavres trouvés dans le cimetierre ) ... je décidais donc de me présenter en personne, escorté d'un ou deux sbires dévoué ( jusqu'à la mort que je leur réserve tôt ou tard ).

Je n'eut pas à attendre longtemps pour qu'il y ait de l'action. Après peu de temps... le père noel lui même passa la porte. J'ai dut me le répéter quelques fois avant de bien comprendre et croire ce que j'avais devant les yeux. Un père noel rouge et blanc, une grosse hotte avec une grannnnde barbe blanche et une maxi clope au bec. Oo

D'abord je me demandais si ce n'était pas un coup de cette bouffe louche à la cantine... mais estimant celà peut probable je me fiais à ce que je voyais. Bref, entre temps, le père noel a continué son cirque, et il me plait pour une fois. C'est l'esprit de noel manière "mao litune" en quelque sorte ! Cet endroit est un monde à part, il est bien normal que le père noel soit un taré aussi non ? ^^
ET, surprise, c'est moi qu'il recherche !! Ca faisait longtemps qu'on ne m'offrait pas de cadeau par peur d'ètre bouffé. J'aurais pu lui faire un signe maiiiiis... c'était tellement mieux de le regarder s'exiter sur le pauvre gamin qui était maintenant en train de se faire dessu.
Après avoir délicatement balancé mon cadeau à mes pieds il demanda à un parasite de l'ouvrir. Me connaissant, il hésita un peu à s'approcher, mais je l'encourageais d'un petit sourire et un signe de la tète. Il s'approchais donc doucement, sous le regard pesant de mes toutous et soulagé de ne pas avoir à se faire massacrer par celui qui était devenu mon père noel préféré.

Le cadeau était une boite assez grande et lourde, je la retournais de 360 degrés, histoire d'ètre sur que ca ne "me pète pas à la geule" et la re-retournais vers moi.
Il me suffit de lire quelques étiquettes pour comprendre : cet homme est Jesus revenu sur terre pour nous sauver Ooooo!

Cédant à un éxès de joie je ne puis résister :

Merci.

Retenez la date hein

Je pense qu'on ne peut QUE bien s'entendre, j'immagine aussi que si tu m'apportes tout ca, c'est que tu sais ce que je peux en faire n'est ce pas ? Au passage, comment dois-je t'appeller, je crois que cette lueur dans le regard et ce caractère... entier n'est pas dût au hasard je me trompe ?

Il avait la classe, une classe typique de la famille. J’esquissais un sourire tout aussi typique. Un sourire orgueilleux, sadique, manipulateur, profondément effrayant, digne d’un cauchemar… Je sortais de la hotte un rasoir et une enveloppe, lui tendit l’enveloppe sans plus d’explications avant de lancer un.

« Excuse moi deux secondes »
Je portais alors le rasoir électrique et sans fil à mon visage, et rasait ma barbe – authentique – laissant choir au sol les poils blancs et libérant un visage assez séduisant je devais l’avouer.

« Qu’est ce qu’on fait pas pour la théâtralité hein. Qu’est ce que tu dirais d’ouvrir tout ça dans ma chambre, ça nous donnerai aussi l’occasion de faire plus ample connaissance et de parler affaires. »
Annonçais-je en souriant avant d’ajouter.

« Dans la caisse tu dois savoir ce que c'est, j'ai reçu une certaine lettre à mon ancien bureau et j'ai pensé que ça te ferait plaisir, mais tu peux déjà ouvrir l’enveloppe si tu veux, tu risque d’être surpris. »
Lui dis je en passant ma main dans mes cheveux d’un gris clair, a trente trois ans c’était étrange mais c’était ma couleur naturelle à vrai dire. Je le fixai de mes yeux vairons écoutant sa question. Une manière plus classe de me demander mon identité si je comprenais bien, et je comprenais rarement mal. Je prenais alors un vois grave et mécanique et entre deux souffles à la dark vador j’affirmais de la même voix.

« Je suis ton père. »
Je repris ma voix normale et continuait.

« Enfin presque, en tout cas j’admire beaucoup ce que vous faites Natas Alptraum. »
Sur ce je le laissais ouvrir l’enveloppe, prêt à toute réaction qui précèderait notre petit voyage jusqu’à ma chambre.

A première vue... il est totalement impossible qu'il dise faux, son entrée parle d'elle même. Ce mec a la classe, c'est bien simple le coup de la barbe J'AIME.
Toutefois,, c'est assez troublant mon père étant mort il y a longtemps. Tout comme ma mère... et ma soeure... waou, nampèche, c'est dingue comme tout le monde meurt autour de moi !

Je m'avançais jusqu'à prendre l'enveloppe et l'ouvrais d'un coup de couteau que j'avais dans ma poche. Le titre parlait de lui même : DEMANDE D'ADOPTION. + un chèque accessoire de 666 666 euros j'aime la touche d'humour même si cela ne me servira pas enormément ici.
Il semblerait que le père noel ait décidé de le rester même après le noel en question... qu'a celà ne tienn, il me plait ! Peut ètre même aura il des choses à m'apprendre sur le monde, je reste ouvert. Je parcourais le document rapidement et...

Je suis surpris de voir que ma signature est encore plus belle que si c'était moi qui l'avais faite. Répondis-je avec un réel amusement.
Il est évident que celà m'emplie de joie que de retrouver un parent.

Je me tournais vers tous le monde, en brandissant l'envelope.

C'est officiel, cet homme est à partir de maintenant mon père, vous savez ce que ca veut dire... chaussures, draps pliés, prières, suplications, soumissions, don de sois et caetera, sans oublier le café le matin avec... combien de sucres Emeric ?

Il avait prouvé qu'il me connaissait déja, moi et ce que j'ai fait, c'est tant mieux, cela m'évitera de devoir tout lui expliquer et s'il me prend déja au sérieux, ce n'est que bon pour moi ! Bref, il était évident que je devais lui montrer que moi aussi je le connaissais un peu... très peu je dois avouer, malgrés toutes mes recherches je n'ai pas grand chose sur lui. Il est riche... il est pdg de plusieurs entreprises, dont j'ai si peu d'info qu'elles ne sont surement que des écrans de fummée destinés à cacher du trafic. Que pouvais-je héspérer de mieux après tout ?

je me réintéressais à mon mentor en me tirant de mes songes.

Heureux en tout cas que tu sois là. Tu as fait bon voyage ? J'ai des parasites qui seront honorés de pouvoir porter tes affaires jusqu'a ta chambre si tu le souhaites.

La mafia existe ici aussi que voulez vous...

J’adorais tout dans mon nouveau fils et particulièrement sa façon de parler. Il dégageait une prestance et un charisme sans tache ainsi qu’un cynisme des plus plaisants et amusants. Faire de l’esprit était là aussi un don de la famille, à croire que la famille avait tous les dons imaginables en réalité. Du coup niveau réaction j’étais pas déçu. Je lui souris en lui tendant enfin la main.

« Imiter des signatures c’est mon dada, un peu comme mon deuxième métier… disons pas deuxième mais ça en fait partie… Mais je pense qu’il vaut mieux parler de tout ça à l’abri des oreilles indiscrètes. »
Mon sourire s’élargit en entendant son don pour le commandement, il semblait que ses sbires étaient des automates qui lui obéissaient au doigt et à l’œil, et il semblait aussi, ce que j’adorais, qu’ils étaient mués autant par le respect que par la crainte.

« Tu as su te faire ta place, je me ferai la mienne, disons que je serai ravi d’un peu d’aide les premiers jours, un seul sucre dans le café, mais je trouverai quelque élève maso et soumis capable de jouer le rôle d’esclave ne t’inquiète pas pour moi. »
Je me tournai alors vers l’escalier en demandant.

« Les chambres des profs, c’est par où ? »
Des parasites ? J’eus un léger rire, ce jeune homme me plaisait plus que je n’avais osé l’espérer, c’était moi en plus jeune mais il me faisait penser aussi à quelqu’un d’autre… Mon père. Évidemment, je devais me l’avouer, chaque fois que je pensais à ce genre de chose j’en tirai cette conclusion, je ressemblais à mon père.

*Mon bourreau*
Précisa Em’, le chère petit gamin qui avait arrêté de grandir à douze ans et m’avait cédé sa place dans son esprit, le cher garçon innocent duquel j’étais né, pour le protéger et accomplir sa vengeance, devenir sa force et sa cruauté.

*Tais-toi Em’ Tu sais très bien que je suis devenu ce que je suis pour nous, c’est toi qui m’a créé parce que tu voulais pas te salir les mains, alors s’il te plait arrête de te plaindre.*
Je l’entendis râler avant de reprendre le fil de ma discussion avec le jeune homme.

« Des parasites, le monde en est peuplé pourquoi ne pas se servir, tu as bien raison mon fils, on dirait que tu sais déjà tout, mais si je le peux encore je serai ravi de t’apprendre quelques trucs du métier. Après tout, j’ai pour toi de grands projets, toi et ta bande d’ailleurs, au-delà même de ce pensionnat trop petit pour des hommes de notre envergure. »

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