Une nouvelle vie commence, … pleine de surprise.

Cela paraissait à présent étrange à Nejin d’ainsi déambuler à l’intérieur de ses couloirs. Loin de sa chambre où il avait autrefois demeuré durant ses seize ans. L’extérieur auquel il avait tant rêvé, lui paraissait d’un coup bien vaste. Nejin marchait depuis maintenant quelque temps dans ces interminables couloirs qui semblaient sans fin, lorsqu’enfin il sembla s’être retrouvé par hasard dans les dortoirs. Il avança donc, regardant chaqu’une des portes, cherchant le numéro de chambre qui lui avait été destiné, n°21,… n°23,… n°25,… n°27,… puis enfin il la trouva, n°29, semblable à toutes les autres portes en bois avec leur numéro dessus, à la différence, celle-ci était la sienne. Sans prendre la peine de frapper, il ouvrit la porte qui donna sur une pièce sombre, la chambre où il allait vivre maintenant avait l’apparence d’un dépotoir : une peinture blanche recouvrait les murs, s’écaillant par endroit, tirant sur le gris empreinte du temps passé, trois bureaux assortis de leurs chaises se disposaient en chaque coins, sur les lits reposait une laine de couleur indéfinie. Au premier à bord cette ensemble l’effraya, par ailleurs, jamais il n’aurait eu l’idée de partager sa chambre avec d’autres personnes. Puis remit de sa surprise, il se dit que cela valait bien le prix de la liberté.



Ne voulant pas incommoder l’occupant de la chambre, il entreprit de s’installer. Il posa sa veste sur la chaise de son bureau et sorti ses affaires tentant de les disposées dans l’armoire, certains restèrent dans le sac ne trouvant pas la place à l’intérieur de l’armoire qu’il ne s’efforça d’ailleurs guère de fermer. Le rangement effectué, il prit place sur le lit et enfin ouvrit son carnet à dessin. Depuis qu’on l’avait préparé à rentrer dans cette internat il n’avait pas encore eu le temps de s’exercer à son passe temps. Il prit donc une page blanche et sortir sa panoplie de crayon, puis regarda autour de lui, ne trouvant pas vraiment l’inspiration dans ce décor, il jeta un bref coup d’œil à son camarade de chambre et commença quelques croquis, afin de parfaire son dessin pour l’instant encore inachevé.

la guerre du vietnam est beaucoup plus intéressante qu'on le pense. Je stoppais ma lecture en gardant certains éléments dans mon esprit. J'étais comme d'habitude couché sur mon lit, un livre a la main, mes écouteurs sur les oreilles quand un nouveau entrait dans la chambre.
"Pourquoi tant de haine" me dis-je intérieurement. Bah ! Après tout, un de plus un de moins qu'est ce que ca peut bien changer ?

Salut le nouveau, je suis Natas Alptraum et comme je suis le premier à te voir ca veut dire que ca va ètre moi qui serais obligé de te faire le long récapitulatif des règles de vie de la chambre. pour commencer quel est ton nom ?
Il faut que tu saches que ici, t'es dans un internat de malades. Y' a des tarés à tous les coins de couloirs. Tu ne seras en sécurité nulle part, mème pas ici. La seule façon pour toi de survivre c'est de t'allier avec des personnes fortes. Ici la personne forte, c'est moi. Si tu m'est utile, tu auras ma protection et tu pourra peut ètre mème dormir dans ton lit ce soir. ca c'était le premier truc. Le deuxième : il est possible qu'il y ait des filles qui viennent ici, si je ne suis pas là, sois gentil avec elles, sert leur à boire, fait les patienter 10 minutes, ne les touche pas, et si après 10 minutes je ne suis pas là dis leur de rentrer à leur chambre et que je viendrais les voir.
Ensuite, règle importante : la musique. Comme tu peux le voir, j'ai ici une chaine hi-fi belle à pleurer. En 1, tu touche pas, en 2, tu t'étonne pas si ya du death métal a 300 décibels à 1h du mat'.

Le mec semble un peu perdu...

T'inquiète pas, je te rappellerais tout ca plus tard si t'en a besoin. Et maintenant que j'y pense, je crois avoir trouvé comment tu peux m'ètre utile si évidemment ma protection t'intéresse.

[De retour !
PS : Désolé de cette attente.]


[DJ]:
Lorsque Natas, lui adressa la parole, Nejin releva la tête de ses croquis et afficha un sourire poli.



Nejin n’eu pas même le temps de lui répondre, que Natas enchaîna, lui exposant sa vision de l’internat ainsi quelques unes de ces règles, de même que le comportement à adopter en certaines circonstances. Nejin s’était bien attendu, en venant ici, à des changements éloquent en comparaison à sa vie d’antan, mais jamais il ne s’était imaginé se voir imposer la manière de se comporter. Nejin n’était habituellement pas de ceux à porter un jugement, mais pour la première fois c’était le cas, et les paroles prononcés par Natas, il les transposa davantage à son égard qu’à d’autres : « Y' a des tarés à tous les coins de couloirs. » Mais à présent restait un dilemme, il était certain que s’il déclinait son offre, il pourrait dire "Adieu" à son lit pour cette nuit, s’il s’avère qu’il ne s’arrête qu’à là. Puis il repensa aux paroles de l’infirmière Melle Faith, qui l’avait accueillit à son entrée: «Tiens-toi éloigné des fauteurs de troubles », il était évident que Natas devait en faire parti, en repensant à elle, Nejin à tord ne s’inquiéta plus pour sa protection, croyant au soutien qu’il aurait en cas d’ennuis. Reprenant confiance, il retourna à ses croquis.




[HJ]: Par conte s’il te plait pourrais-tu évité de faire jouer mon personnage, tel que « Le mec semble un peu perdu... »

[HJ] : désolé, si tu veux je peux l'éditer mais je croyais que c'était ton post d'arrivée.

[DJ] :

-Je te remercie pour cette proposition protectrice, mais je me vois contrains de la décliner, par le simple fait que je ne vois pas pour quelle raison je devrais me plier à tes ordres.

M'avez vous déjà vu dubitatif ? Régalez vous : Le mec devrait pourtant avoir compris que c'était plus ou moins " t'es avec moi ou contre moi " là.

Je suis pas sûr que tu saches a quel point le danger peut se trouver PARTOUT. Parfois plus près qu'on ne le pense.

Se plier a mes ordres... mais j'en demande si PEU !!!

Tu n'estime même pas a quel point tu as de la chance : après tout, je t'autoriserais même a dormir ici alors qu'au départ, tu peux me croire, c'était même pas envisageable. Comprends moi bien... là, en ce moment, je m'efforce de te garder en vie. Je te protège contre les autres et contre moi par la même occasion. Là t'es en train de te dire que j'ai une grande geule, ce que tu dois savoir, c'est que si je ne représente pas un danger pour toi, tu pourras presque te balader tranquillement dans cet établissement. N'imagine pas que les surveillants, les profs, ou qui que ce soit puisse te venir en aide : soit ils te feront la peau, soit je te ferais la peau et en plus de ca ca ne servirait à rien par ce que la moitié des adultes sont mes alliés.

Tachons de garder notre sang froid...

Malgré cela, je peux ètre tout à fait social, et même agréable. Faisons de notre mieux pour ètre en bon termes toi et moi ou alors ca risque de virer au cauchemar et crois moi je m'y connais : cauchemar, c'est mon nom.