Arrive de force

Charles-Antoine avait été amené de force à l'Internat Mao Litune par des policiers. Il avait pourtant bien essayé de se sauver après sa rencontre avec le juge, mais la garde était trop élevée. Dès que le juge lui avait ordonné d'être suivis en psychiatrie, les policiers lui avaient enfilé les menottes et l'avaient escorté jusqu'au fourgon. CA avait essayé d'ouvrir la porte du véhicule de l'intérieure, mais rien n'a faire.

Une fois à destination, dès qu'on avait ouvert la porte du fourgon, CA était descendu rapidement en sautant en bas du véhicule et s'était mis à courir, mais un des policiers l'avait rapidement rattrapé et ramené vers le bâtiment ou il devait aller. Les policiers l'avaient presque transporté de force à l'intérieure, les pieds de CA ne touchant presque pas par terre. Une fois les grosses portes d'entré passées et refermées derrière lui, CA fut déposé par terre par les policiers mais ceux-ci restèrent autour de lui. Malgré ça, CA essaya de pousser un des policiers et de retourner vers les portes, malgré les menottes. Quand celui-ci ne bougea pas, CA lui donna un gros coup de pied dans les parties et se mit à courir dans la direction opposée. Il voulait sortir à tout prix. Il courut donc dans ce long corridor ne sachant pas ou celui-ci menait. Il devait trouver une sortie à tout prix, ce n'est pas vrai qu'il allait rester enfermé dans cette endroit. Il voulait retourné dans la rue, là ou il pouvait être roi.

"On aurait du resté avec les policiers. Le juge a dit que si on était gentil, on pourrait sortit d'ici."
"Je ne resterai pas nul part ou on veut me dire quoi faire, alors on sort d'ici, compris?"
"Oui mais, le juge a dit.."
"TA GUEULE."

Il semblait s'engueuler avec quelqu'un, mais il n'y avait que lui qui parlait. Il continua donc à courir tout en parlant.

Karot se baladait dans les couloirs, c'était sa deuxième journée à l'Internat, la veille il avait rencontré plusieurs personnes, Jack, Nejin, Dicken, Emiko, Lana qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de connaitre et qu'il n'avait d'ailleurs pas revu depuis et une surveillante ayant un air lunatique, ils avaient du attendre longtemps avec Nejin pour qu'un adulte se décide à venir l'acceuillir mais il avait fini par arriver. Karot entendit encore quelqu'un arriver décidément il y avait beaucoup de nouveaux dans cet Internat, il n'eut pas vraiment le temps d'arriver jusqu'au Hall car c'est dans les couloirs qu'il croisa le nouveau qui avait l'air de parler ou plutot de s'engueuler avec quelqu'un bien qu'il soit tout seul * Dédoublement de personnalité je suppose* le jeune homme n'avait pas l'air de s'etre rendu compte de la présence de Karot alors celui-ci le rattrapa et lui dit avec un sourire :

"Bonjour je me nomme Karot Dragon, enchanté. Je suppose que tu es nouveau comment t'appelles-tu ?"

Karot ne savait pas vraiment si il était nouveau car il ne connaissait pas tout le monde dans cet Internat mais comme il l'avait si bien dit, il le supposait car il avait entendu des bruits suspects dans le Hall, ainsi que des éclats de voix disant à une certaine personne de revenir et qu'elle ne pourrait pas s'enfuir et aussi grâce à son instinct mais il pouvait cependant se tromper.

Charles-Antoine se fit intercepter dans sa course par un dénommé Karot et il lui demanda s'il était nouveau.

*Pathétique* pensa-t'il. Pourquoi poser une question aussi évidente quand Charles-Antoine portait encore l'espèce de pyjamas blanc verdâtre que l'hôpital lui avait prêté après avoir coupé ses vêtements personnels. Il avait aussi encore les menottes aux poignets. Il fit donc un sourire hypocrite au garçon et lui répondit.

"Non, je ne suis venu que visiter. Mais je me suis perdu en chemin et de vilains hommes me courent après. Pourrais-tu me montrer la sortie s'il te plait?"
"Mais ce ne sont pas de vilains hommes, ce sont des policiers, on est pas en visite, le juge a dit..."
"Toi, je ne t'ai pas demandé ton avis, c'est à lui que je parle, alors tais-toi"

Il retourna son attention sur Karot.

"Je présume qu'ils veulent ravoir leur joli bracelet, ça doit être pour ça qu'ils me poursuivent, mais on ne s'entend pas bien eux et moi."

Il se jouait de l'autre garçon, mais si celui-ci pouvait lui être utile, il le garderait avec lui le temps qu'il en avait besoin. Au pire, si les policiers le retrouvait avant qu'il ne sorte de ce trou, C-A pourrait toujours étrangler Karot avec la chaine des menottes pour que les policiers lui foutent la paix. Mais pour l'instant, il avait besoin du jeunne homme pour lui montrer la sortie.

Charles-Antoine suivit Karot, mais il resta sur ses gardes. Il voyait bien qu'il retournait dans le direction d'où il venait. Il n'aimait vraiment pas ça.

"Je suis déjà allé voir par là, et c'est là que sont mes amis que je ne veux pas voir. Il y a surement une autre sortie. Ça peut même être une fenêtre, ou un conduit d'aération, tu sais. Ça ne me dérange pas de salir mes beaux habits."

Quand il vit les policiers et Karot s'agiter, il prit un peu panique.

"Merde, tu es un con ou quoi? Je savais que tu m'amenait à eux."

C-A passa rapidement les mains en avant du coup de Karot, tout en restant derrière lui, pour que la chaine des menottes lui passe dans le cou. Il regarda ensuite les policiers.

"Si vous ne bougez pas, je ne lui ferai pas de mal. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici."
"On ne le tuera pas, hein?"

Il fit un petit sourire très sadique.

"Peut-être"
"Non, je ne veux pas, tu vas encore aimer ça, mais moi, je n'aime pas ça."
"C'est moi qui décide"

Il approcha sa bouche de l'oreille de Karot.

"Toi, petit emmerdeur, tu fais ce que je dis, si non, ça va faire mal. Là, on va passer le peloton de policiers ensemble, et on va sortir d'ici gentiment. Compris?"

Aux paroles de Karot, Charles-Antoine se mit à rire.

"Tu es un super homme, ou quoi? Tu penses vraiment que je vais te croire? Tu es vraiment un con."

Il regarda ensuite les policiers.

"Allez, tassez-vous du chemin et ouvrez la porte. Que je n'en vois pas un sortir son arme, si non, je me fâche. Vous allez gentiment nous laisser sortir. "

Quand un des policiers s'approcha d'eux, Charles-Antoine serra la chaine autour du cou de Karot, mais resta surpris que ce dernier ne bronche pas. Il était soudainement déstabilisé. Son plan avait faillit. Il ne savait plus vraiment quoi faire.

"Je savais que la violence ne menerait à rien. On devrait se calmer et faire ce que les policiers demandent, ça serait beaucoup plus simple."
"Non, je t'ai déjà dit qu'on ne resterait pas ici, alors on va trouver un moyen de sortir. Si Karot ne coopère pas, on va s'arranger pour faire coopérer les policiers."
"Pas comme tu as fait à la policière..? Je ne veux pas, j'ai peur, calme-toi, je t'en pris."
"S'il le faut, on fera comme à la policière, tu te souviens de ce soir-là, dans la ruelle?"

Le plaisir se lisait très bien sur son visage. Il paraissait très satisfait de son accomplissement en pensant à la policière.

Il revint soudainement au présent. Il continua de parler à Karot.

"Là, si tu ne me laisses pas le choix, je vais devoir te faire mal, et moi,je vais le faire avec plaisir."

Il serra la chaine de ses bracelets autour du cou de son otage.

bon, assez c'est assez. Charles-Antoine mit toute sa force sur la chaine, dans le cou de Karot. La chaine céda, mais Karot ne broncha pas. C-A décida donc de le laisser tomber et de s'attaquer au policier qui avait bougé. Il avait maintenant ses deux mains libres, il pouvait donc se battre comme un homme maintenant. Il fonça sur le policier en le plaquant comme on ferait au football américain. Il rentra le policier dans le mur et essaya de lui voler sa matraque.

"Arrête, on va juste se mettre plus dans le trouble. Si on fait mal à l'autorité, on va retourner devant le tribunal, et cette fois-là, on risque de retourner au centre de détention."
"Parfait, je sais comment sortir de là"
"Oui, mais ce n'est pas une bonne idée. Ici, c'est temporaire, c'est juste le temps de la guérison. Là-bas, c'est jusqu'à ce qu'on soit majeur, après, c'est la prison. Je ne veux pas."
"Je ne t'ai pas demandé ton avis."

Le temps que Charles-Antoine s'obstinait avec lui-même, les policiers essayaient de le contrôler, mais il recommençait subitement à se débattre. Il regarda Karot, avec un aire angélique et des yeux beaucoup plus doux.

"Aide-nous, s'il vous plait, ne l'écoute pas. On n'est pas vraiment méchant. S'il vous plait"
"Qu'est-ce qui de prend de supplier les gens comme ça? Qui t'a donné la permission? Ferme ta gueule."

Sifflotant dans les corridors un homme à l'allure plutôt trop calme et tout de même séduisante arriva là où toute l'action se déroulait. Il voyait le garçon se débattre, les policiers tenter de le maîtriser et Karot qui essayait de calmer le garçon. Tenant le sac et le collier dans ses mains il opta pour déposer le sac et s'approcher rapidement du nouveau et le saisissant par l'autre bras.

"Tu essaie de prouver quoi gamin ? Le juge t'a confier à l'internat tu vivras donc dans l'internat point ! Tu vas te calmer tout suite et ne me force aucunement à utiliser la manière forte morveux."

Répondit froidement Victor qui se demandait bien si ce gamin ferait un bon jouet pour bien passer son avant-midi. Mais bon pour le moment il devait maîtriser ce gamin avant qu'il ne fasse plus de dommage déjà. Il regarda Karot froidement.

"Continu à le tenir afin que je puisse lui mettre notre jouet préféré, après je pourrai le maîtriser sans problème."

Victor agrippa la chevelure brune du garçon afin de la serrer fermement afin de bien pouvoir lui passer le collier autour du cou. Il fini par y parvenir mais avec peine et misère. Une fois le collier mit un bip se fit entendre et Victor se mit à rire.

"Hé bien monsieur les policiers vous pouvez partir je pense que notre ami n'aura plus besoin de vos services. Karot lâche-le je vais être capable de le dresser par moi-même."

Victor attendit que les policiers soient partit et fixait le dernier arrivant. Un rire sortit de son être regardant le collier dans le cou du jeune homme.

"Bien voilà si tu veux faire ta crise vas-y, tu peux même tenter de te sauver si tu veux. Cela ne me ferait que plus plaisir, j'ai tout mon temps pour jouer moi. C'est à toi de voir morveux."

Dit Victor en riant de plus belle se préparant à réagir selon ce qu'allait tenter le petit nouveau.

Quand Karot prit la main de Charles-Antoine, ce dernier commença à lui crier après.

"Si tu penses vraiment que je vais rester ici, tu te mets un doigt dans l'œil et profond à part ça. Rien ne peut me retenir."

Quand il vit Victor arriver, C-A se débâtit encore plus. Il savait, que comme en centre de détention, dès que tu avais l'uniforme, il était encore plus difficile de sortir. Il cracha au visage de l'homme qui lui tenait les cheveux. Il essaya même de donner des coups de pieds aux policiers que le tenaient pour se libérer. Il mordit Karot qui le tenait le bras.

"Ce n'est pas parce qu'un juge l'a dit que je vais le faire. Je n'ai jamais fait ce qu'on m'ordonait, et je ne commencerai pas aujourd'hui. Et je n'ai pas peur de vos manières fortes. Rien me fera plier, rien, c'est compris? Rien du tout."

Dés que le mot "dresser" se fit entendre, le visage de Charles-Antoine devint encore plus crispé et rouge. La colère paraissait de loin.

"Est-ce que j'ai l'aire d'un chien pour qu'on me dresse? Et c'est quoi ce collier? Une laisse à chien? Vous ne me garderez pas longtemps."

Dès qu'il fut libre, il tira sur le collier à deux mains. Il voulait l'enlever à tout prix.

Victor regardait le nouveau se débattre comme jamais après lui avoir mit le collier et il remarqua qu'il avait mordu Karot également. Le gardien éclata d'un rire amusé et s'approcha du nouveau un sourire sadique sur les lèvres.

"Tu dis ne pas être un chien pour que l'on te dresse, mais moi je te dit une chose le morveux. Tu agis pour te faire dresser oui. Ici ce n'est pas des gamins comme toi qui font la loi, mais des adultes comme moi. Tu es capable de mordre un humain, du es donc un chien oui. Donc, mon devoir est de dresser les jeunes de ton genre."

Victor regarda le nouveau un sourire pervers commençait à s'afficher sur son visage et il tourna son regard vers Karot lui prenant le bras qui avait reçu les dents du chien. Victor agrippa la face du nouveau par la suite comme pour étudier sa dentition et le lança contre le sol en riant.

"Karot dans son cas on peu bien dire dresser, mais pour le moment tu vas me faire le plaisir d'aller à l'infirmerie te faire soigner cette plaie. On ne sait jamais peut-être que ce chien sauvage a la rage. Il vaut mieux ne pas prendre de chance."

Victor regarda Karot un regard sérieux en démontrant qu'il était mieux de ne pas s'obstiner sur la requête de Victor. Puis le gardien regarda le nouveau ayant un rire sadique sur les lèvres. Il était à lui maintenant et allait lui obéir tel un beau petit chien chien. Ravit de se faire plaisir Victor pressa un bouton qui déclencha un électrochoc sur le nouveau pendant un certain temps.

"Tu vas venir avec moi le chien je me fais bien comprendre ?"

Ricana Victor se préparant à presser à nouveau sur le bouton en riant regardant si Karot avait bien comprit de quitter les lieux, sinon il l'entraînerait lui aussi tout simplement. Un de plus ou de moins pour son amusement personnel ça ne le dérangerait pas au contraire.

Quand l'adulte traite Charles-Antoine de chien, pour se jouer de lui, il se mit à aboyer et à grogner.

"Je pourrais te morde toi aussi, si j'étais toi, je me tiendrais loin. Les chiens sans médailles, on les laisse dehors. Alors tu devrais me foutre à la porte."

Charles-Antoine avait un sourire sarcastique aux lèvres. Personne ne le dominerait, il avait toujours réussit à avoir ce qu'il voudrait, et il aurait toujours ce qu'il voudra. Il avait bien remarqué que la violence ne fonctionnait pas aujourd'hui, alors il devait utiliser des moyens détournés. Il alla devoir embarquer dans le jeux de l'homme qui était devant lui.

Quand Victor demanda, non plutôt ordonna à Karot d'aller à l'infirmerie, C-A se mit à rire.

"Il a raison tu sais, tu ferais mieux d'y aller, et de faire soigner ton cou aussi. On ne sait jamais avec les chiens sauvages, la vu du sang pourrait réveiller mes instincts et je pourrais vouloir te sauter à la gorge pour t'arracher le jugulaire."

Quand l'électrochoc se déclencha, Charles-Antoine sursauta de douleur. Il ne voulait pas s'écraser, mais il n'avait jamais été très résistant à la douleur. Il mit un genou par terre et les mains autour du cou, mais se releva assez vite, pour ne pas démontrer sa faiblesse.Son sourire s'effaça d'un coup sec. Il avait un aire haineux. La guerre venait d'être déclarée. Il regarda Victor et fit non de la tête.

"Ça ne fonctionne pas comme ça avec moi. Je ne 'obéirai pas à la douleur."
"Non, on ne veut pas avoir mal."
"Je pensais que tu étais parti te coucher toi, ne t'en mêle pas."
"Écoute-le, ça serait mieux."
"Non, jamais je n'accepterai qu'on soit faible et soumis"

Jamais le regard de Charles-Antoine n'avait lâché celui de l'homme.

Victor avait dit à Karot d'aller à l'infirmerie car C-A qu'il considérait comme un chien avait peut-être la rage, Karot ne pouvait accepter que quelqu'un soit considérer comme un chien mais C-A était malheureusement rentrer dans le petit jeu de Victor qui n'hésita pas pour déclencher un électrochoc qui eut pour effet de faire mettre un genou à terre à Victor qui avait maintenant un regard empli de haine, Victor se prépara déjà à ré appuyer sur le bouton alors Karot qui ne comptait pas aller à l'infirmerie dit à Victor :

"C'est bon maintenant, je pense qu'il a compris c'est inutile de continuer."

Puis il s'approcha de C-A pour lui demander avec un sourire :

"N'es-ce pas ? Tu as compris ?" * J'espère qu'il ne vas pas me forcer à utiliser la manière forte mais si telle est le cas je n'hésiterais pas une seconde, car cela vaut mieux pour lui que de ce faire électrocuter ou autre chose qui pourrait même être pire que l'électrocution car le collier a d'autres systèmes de tortures.*

Karot espérait que C-A allait arreter pour l'instant car ce qu'il n'avait pas l'air d'avoir compris, c'est que résister et faire le rebelle ne servirait à rien.

Victor regardait le chien et se demandait pourquoi était-il si arrogant, mais bon s'il y tenait Victor allait le dresser tout simplement. Un chien de compagnie pourquoi pas rigola le gardien intérieurement. Il regardait avec amusement le nouveau maintenant et arriva pour presser sur le bouton une seconde fois quand l'autre garçon se manifesta. Victor se retourna vers Karot le regard meurtrier, lui avait-il permit de se mettre entre lui et son jouet ? Non, alors pourquoi osait-il le faire ? Victor approcha de Karot de plus en plus et l'agrippa par le collet de sa chemise pour le balancer sur le mur du hall. Puis il agrippa le nouveau par le collet également pour plonger son regard sadique dans celui de l'adolescent.

'

Ici ce n'est pas l'autre morveux qui décide, mais moi on se comprend bien le chien ? Tu vas donc me suivre sagement et sans même tenter de faire l'imbécile."

Victor pressa à nouveau sur le bouton un sourire aux lèvres regardant le nouveau avoir un autre électrochoc et se dirigea vers Karot et le releva pour l'adosser contre le mur.

"Maintenant tu vas m'écouter attentivement, tu vas à l'infirmerie ou dans ta chambre ou en bas du toi je m'en contre fiche morveux. Mais ne te mêle pas de mes affaires une seconde fois, ta job ici est terminer et je te préviens. Une prochaine tentative te guidera avec ce chien dans mes appartements. Fait bien gaffe compris !"

Victor le lâcha et retourna prêt de CA en souriant sadiquement et lui agrippa de nouveau le collet. Riant sadiquement il plongea son regard dans celui du nouveau.

"Alors le chien on suit son maître maintenant ?"

Dit d'un ton calme et menaçant Victor jetant de temps en temps un coup d'oeil à Karot s'assurant que ce dernier ne fasse pas de folie.Mais il amènerait ce chien avec lui coûte que coûte.

Le petit jeu avait assez duré. Avant même que Charles-Antoine puisse répondre à Karot, celui-ci ce fait lancer dans le mur. Charles-Antoine en profita pour essayer de reculer et de partir plus loin, mais Victor appuya sur le bouton et C-A ressentit une deuxième décharge électrique. Cette fois-ci, il resta fort et droit, mais son visage se crispa. Il ne tolérait pas bien la douleur, mais il se força à ne pas broncher. Il ne fit qu'arrêter sa course.

Quand Victor vint l'agripper par le collet, Charles-Antoine ne réagit pas. Il fixa simplement l'homme avec un aire aussi sadique que ce dernier.

"Ne fait pas ça, on va vraiment subir si tu le fais"
"C'est tout ce qu'il mérite"
"Oui, mais je ne veux pas mourir"
"Au moins, mort, on sortirait d'ici"
"Fait ce qu'il te demande, et tout ira bien, on survivra. Au pire, on en a pour 3 ans, après, on est majeur."
"Je ne resterai pas ici 3 ans de temps"

Charles-Antoine donna un gros coup de bien dans les parties génitales de son agresseur sans jamais le lâcher du regard.

"Le petit jeu est fini, je ne suis pas un chien. Alors tu me traite comme un humain et tout ira bien."

Victor regardait toujours le nouveau venu avec son air supérieur souriant à le voir souffrir grâce à l'électrochoc activé via le collier que portait Charles-Antoines autour du cou. Ce spectacle était trop agréable à ses yeux de pervers. Voyant son air sadique sur ce visage de petit chien il voulu presque partir à rire soudainement. Vraiment ce chien croyait vraiment venir à bout du gardien qui éclata lui-même un peu de rire. Il était visiblement un jeune rebelle qu'il fallait dresser songeait Victor et c'est exactement ce qu'il allait faire. Mais le gardien n'était pas au bout de ses surprises quand il remarqua plus cette fois que le garçon semblait se parler à lui même. Avec attention Victor écoutait ce que le chien disait. Ils étaient deux à partager ce corps en déduisit le gardien.

"Oh un problème de personnalité amusant petit chien ! Pour subir oui vous allez subir même si vous ne vous débattez pas. Je ne stopperai pas mon plaisir pour un chien. Tu ne mourras pas, car je n'en ai aucunement envi et en plus tu viens juste d'arriver et tu voudrais partir. Pathétique ! Tu crois sortir d'ici après trois ans, on verra si d'ici là tu pourras petit chien..."

Il fut interrompu par un coup dans les parties en provenance du nouveau et se plia un bref moment histoire de laisser passer sa douleur. Victor avait son regard meurtrier dans celui du garçon et se releva pendant que ce dernier lui disait que le jeu était fini et tout. Victor légèrement plus furieux pressa de nouveau sur le bouton qui envoya une décharge à Charles-Antoine et le pressa un long moment afin de garder la décharge encore plus longtemps dans le corps du garçon. Par la suite il s'en approcha ignorant si Karot était toujours là ou pas. En fait Victor en avait rien à faire de ce morveux, il avait trouver un meilleur jouet. Le petit chien à dresser. Les pas résonnèrent violemment dans le hall et stoppèrent devant le gamin. Victor le releva par le collet et le regarda un air encore plus sadique sur les lèvres.

"Toi tu vas venir avec moi j'ai pas fini de m'amuser petit chien. Tu vas apprendre à obéir complètement et savoir qui est le maître ici."

Sur ces mots Victor traîna, en laissant le sac de linge et de livre de Charles-Alexandre dans le corridor, le gamin directement là où il en ressortirait pas immédiatement. En fait Victor traînait le chien comme il disait ans sa propre chambre.


(HJ : CA me suis avec sa permission)