Première rencontre ... Natas Alpatraum

Je venais d’arriver, j’étais allée poser ma valise dans ma chambre vide.
Ma colocataire n’y étais pas, jusqu'à présent je n’avais croisé aucun élève … Cela me paraissait curieux… Je m’étais assise sur mon lit, réfléchissant à ces derniers mois qui avaient changés radicalement ma vie … Puis soudain, j’eus envi de visiter, … Peut-être allais je croiser quelqu’un … Mais où pourrais-je bien aller ?

Je décidais d’aller trouver Jez, j’avais envie de le voir,… Non pas qu’il ne me manquait, mais j’étais curieuse, et puis cela me donnerai un objectif… une excuse … Je sortais alors de ma chambre … et essayais de trouver les escaliers qui me mènerais à sa chambre. Avait-il un colocataire ? Je n’en savais rien. A vrai dire, je ne connaissais pas grand-chose de sa vie. Je marchais, seule, je ne pensais à rien, pour une fois. A un moment, alors que je montais des escaliers, j’entendis des pas quelqu’un descendait ces mêmes escaliers. En reflexe, je mis la main sur mon couteau, prête à le brandir. Qui était ce ? Et la, à ma grande surprise un petit garçon apparut, il s’arrêta en me voyant et avant même que j’eusse put faire quoi que ce soit, repris sa course effrénée, … Il me doubla et je lâchai :

« Ste plait, tu ne sais pas ou j’pourrais trouver Jez… ? »

J’eus à peine le temps de finir ma phrase, il avait déjà disparut, en me laissant pour seule réponse un signe de main m’indiquant le haut des escaliers.

« Vraiment bizarre ce lycée » pensais-je à voix haute …

Je devais sans doute être sur le bon chemin, … J'avais toujours eu de l'instinct pour ce genre de choses... Je continuais alors, il n’y avait aucun bruit. Puis, quelque secondes plus tard, je relevai la tête et aperçus face à moi, une porte …
Je rebaissais la tête comme pour me concentrer sur les marches, dont le nombre semblait croître à chaque pas, quand soudain j’entendis un bruit de clenche, la porte s’ouvrai …

Peut-être serait-ce Jezabel, je me sentis rougir, qu’allais je bien pouvoir lui dire … que faisais je là en réalité ? ...

"Une belle aprem" C'est ce que je me disais quand je regardais par la fenêtre de ma chambre. Un petit rayon de soleil qui passa à travers la vitre se pose sur moi de sorte à ce que je me sente subitement imprégné d'une chaleur agréable. Cela me donna un regain d'énergie et me mit d'encore meilleure humeur. La vie est belle : Sealiah se fait mater, mon père adoptif est de plus en plus puissant, je maitrise tout une bande de bad boys and girls, j'ai le contrôle du labo ( et puis même si un jour on voulait m'enlever ce contrôle, j'ai déja mis en sureté les produits qu'il me faudrait pour le reconquérir ), j'ai une réputation en platine massif et la soeure de ce Sealiah est arrivé au bahu.

... je m'aime

Mais considérant que mon auto-congratulation narcissique devait prendre fin avant que je commence à embrasser un miroir, je me disais qu'il reste toujours des choses amusantes à créer au labo. J'aime jouer à " mélangeons ces trucs pour voir ! "

Je sortais donc de ma chambre avec le sourire aux levres pour une fois quand je tombais ( façon de parler ) sur un nouveau visage. Enfin... à moitié nouveau. Ayant quelques privilèges et facilités en ce lieu, j'ai accès à certaines données concernant mao-litune. Je me souviens d'avoir vu cette fille grace à sa photo dans son dossier... et je me souviens aussi qu'elle m'a tout de suite intéressée pour deux raisons : elle est noble, et elle semblait plus ou moins dangereuse.

Mlle von Dunkelgaumen je présume ? Enchanté milady, je suis Natas Alptraum. Si vous avez besoin de quoi que ce soit je me ferais un plaisir de vous aider... moyennant une transaction qui pourrait m'intéresser biensur. C'est plus rare que vous ne le pensez, il y a peu de choses qui puissent m'intéresser. Mais pardonnez mon coté "homme d'affaire" trop pressé, vous êtes nouvelles n'est ce pas ? Vous ne tarderez pas à comprendre qu'ici, il y a que peu de façons de survivre. Il y a certaines règles qu'on vous donnera, il faudra les suivre, et il y en a d'autres que vous ne trouverez écrite nulle part et celles ci, sont les plus importantes. Un exemple : ne jamais m'énerver après le repas : c'est la digestion ; et avant non plus sinon ça me noue l'estomac, et évidemment si quelqu'un me dérange pendant mon repas il a de grandes chances de finir dans l'assiette.

Je la regardais en attendant sa réaction... je n'ai jamais aimé perdre du temps, il était donc normal que je lui explique directement à quoi elle doit s'attendre.

Une émotion de soulagement m'emplit. « Ouf », ce n'était pas Jezabel, « Dieu merci ».

Ma première rencontre : un garçon dît Natas...

Je ne pu m’empêcher, en constatant son égocentrisme de le trouver idiot ... Mais il me plaisait bien, ... Son coté « direct » et « sûr de lui » pourrait bien m’être utile afin retrouver ma première personnalité, et puis, il paraissait connaître parfaitement ce lieu, il pourrait m’être précieux.
Tous paraissaient polis ici, et tous connaissaient mon prénom, c’était très étrange, très très étrange … comment se fait ce ? Je ris :

« Et entre ces périodes, tu fais la sieste pour reposer ton corps de la dure digestion et pour le préparer à la suivante, et dans ce cas il ne vaut mieux pas te déranger non plus !?"

je souris,

Mais au faite, peut – être suis-je entrain de perturber ton cycle mon cher ami !? Au quel cas je ne voudrais en rien te retenir plus longtemps »

Je m’inclinai,

« Sarah Von Dunkelgaumen en personne, et toi, « Alptraum », tu ne connais pas un prof de ce nom là ici !? C’est un ami de mon père. Mais pourquoi suis-je si aimable, à vrai dire je te connais si peu, tu pourrais n’être qu’un vulgaire sujet victime de la vie, et dans ce cas n’être en aucun cas à la hauteur de mon titre !? ».

Je retrouvais enfin de la répartie. Et cela m’était tout à fait jouissif… J’avais lancé comme une sorte de défit à ce garçon, il pourrait à présent s’offusquer et dès lors me décréter comme ennemie ou reconnaître mon charisme et m’admettre dans son camps. Mais qu’en penserait Jezabel ? Aimait-il ce garçon ? S’il venait à apprendre cette rencontre grandirais-je dans son estime ?

Peut importe, je m’étais fait un ami, ou un ennemis,… Et j’espérai qu’il puisse apporter le piment dans ma vie, attendue depuis si longtemps…

A mesure que les mots sortait de sa bouche, la mienne se crispait. Elle commence par ne pas me prendre au sérieux, elle me congédie à moitié et elle finit par me dire que je suis peut être indigne de la politesse qu'elle me voue ?! Depuis quand ne suis-je plus pris au sérieux dans cet établissement ?! Soudain j'entendis une chansons mais qui venait de l'intérieur... c'était un souvenir. La sonate au clair de lune de Bethoven. Dès lors, ma haine changea ; elle était apprivoisée, elle se fit sourde et plus intense à la fois. Comme une note pure, un accord parfait entre finesse et puissance.
Je décidais de prendre cette chanson comme hymne.

N'être qu'un vulgaire sujet... je vois. Je n'ai pas retenu votre titre, baronne, lady, duchesse, ou ce que vous voudrez. Souvenez vous que sans un roi, vous ne valez rien et rien ici ne m'a empêché de devenir roi. A travers les ages, il s'est avéré que certains nobles ont perdu la tête, cet endroit pourrait très bien vous faire perdre la votre. J'ai tout d'abord cru que vous sauriez vous élever au rang dont vous avez hérité en venant au monde mais enfaite, il n'en est rien. Votre vie ne vaut pas plus que la pisse de la cuvette dans laquelle on vous a chié.

J'étais assez fier de mon insulte.... " fin et printanier "

Vous pourrez vous cacher derrière votre château de carte comme il vous plaira. Vos douves ne seront que de la poudre aux yeux. Mais comme je suis un grand joueur par nature, je prendrais un malin plaisir a vous rendre la vie dure avant cela. Peut ètre, pourrais-je aussi vous kidnapper dès à présent et commencer toutes sortes de tortures toutes plus atroces et perverses les une que les autres.

Je ne suis pas un gentil garçon. Je serrais très fort ma petite télécommande magique, déchiré entre le choix d'appuyer sur l'un de ses boutons ou pas...
Je m'approchais d'elle et lui murmurais à l'oreille :

Dites moi princesse... votre sang est il bleu ?

[HRP:comme je suis là en terminale, donc que j'ai déjà passé deux ans à Mao Litune, je fais comme si nos persos se connaissaient, au moins de vue, et puis après tout tu connais tout le monde et tout le monde te connait ( c'est beau)]

Mes pas me menaient dans le couloir, la journée avait lentement passée et c'était bien déroulée, j'étais retourné à Mao, ça y était, reparti pour l'enfer. Pourtant, l'enfer je ne le connaissais pas personnellement, je m'étais fait respecter, ma carrure imposait, j'étais entouré d'une bande de colosse, d'ailleurs à l'époque on nous baptisait comme ça, les colosses. Aujourd'hui j'étais le dernier des colosses... Je m'allumais une clope, je passais ma main dans mes cheveux. Je ne portais pas l'uniforme, un jean troué, torse nu avec juste un perfecto. J'avançais dans les couloirs, j'errais, je retrouvais mes repères. Sans les autres j'avais un peu de mal, mais j'allais m'y faire, j'avais déjà rencontré cette Jane qui était si gentille et charmante, enfin bref.
Soudain, le repère vint à moi de lui même, j'entendis cette voix "cette" voix, sa voix, qui ne la connaissait pas? Il était un peu le roi ici. Et j'avais déjà entendu dire que son père, son parrain, bref un type de sa famille était venu, du même acabit en plus riche, les Alptraum, les cauchemar, comme leur nom l'indiquait. Et sa voix n'était pas seule, j'entendis un autre repère, Sarah ? Que foutait ils ensemble, tenait elle vraiment à se suicider, est ce que le sang l'excitait, une banane en acier avec des bouts de verres pillées dessus droit dans le cou, c'est son fantasme, toutes ces questions me vinrent à l'esprit en même temps mais qui ne se poserait pas ce genre de question en voyant une fille provoquait Natas. Et sa réponse fut immédiate et pas étonnante, je touchai mon cou, mon collier n'y était pas, pas encore. Je savais que je devrais le remettre,o n m'y forcerait si je ne le faisais pas spontanément. Car on me l'avait enlevé pour les vacances, mais je retournai à Mao-Litune, je devrais le remettre.
je m'approchais par derrière, je choppais Natas, j'étais plus grand et plus musclé que lui, je savais que je n'étais ni aussi intelligent, ni aussi sadique, ni que ma maitrise des armes égalait la sienne, mais je faisais dans les deux mètres, j'avais passé ma vie à me battre dans la rue depuis treize ans et avant ça, j'avais travaillé dans les champs... Je le saisis donc et le plaquait au mur.

"Bonjour Natas, désolé mon roi mais tu va éviter de la toucher, j'aimerai pas que papa Dunkelgaumen s'occupe de moi personnellement parce que j'ai pas fait gaffe à elle."

Je reculais, je l'avais provoqué, encore une fois je m'étais laissé emporté, je pouvais l'emporter en force physique sur le coup. Mais dans cet internat il était meilleur que moi, il s'était imposé, il allait faire de ma vie un enfer, il allait me faire souffrir atrocement avant de provoquer ma mort. Pourrais je résister, je le devais, pour ma vengeance personnelle, et pour mes idées.

"Et toi ton sang Natas il est de quelle couleur, tu veux qu'on regarde, tu n'es pas le seul à avoir les mains taché de sang, moi aussi j'ai tué des hommes, et ils le méritaient sûrement moins que toi!"

Je crachais à son visage, il allait riposter, que ce soit maintenant, avec sa vivacité d'esprit, il trouverait quelque chose, ou que ce soit plus tard... Il était peut être armé, je n'avais moi que mes poings. Peu importe, je devais le mettre hors course, je lançais mon poing de toute ma force, si il se le prenait, il aurait la mâchoire brisée, le nez brisé, il serait dans les pommes, sinon, j'étais encore plus dans la merde, de 1 parce que mon poing s'enfoncerait assez dans le mur pour me niquer les jointures, de 2 parce que un mur pété, les adultes de mao ne le prendraient pas bien, de 3, parce que Natas était un trop gros poisson pour moi, et ses chiens de garde, je les maitrisais tous, mais chacun de leur coté, pas ensemble et armés.... Je lançais mon poing comme si j'étais dans la rue.

"Je serai ravi de régler ça à l'amiable, j'ai plutôt l'habitude des caves délabrées, mais un combat ici, sans arme, ça peut être sympa."

( Permission de Jéz pour la piqure )

Jézabel. Qui fait une entrée pour le moins... brutale. Un peu de délicatesse ne ferait pas de mal à ce garçon. Si je dois avouer une chose, c'est qu'au physique, il en impose a peu près autant que Alpha, ce qui est... au dessus de mes capacités. --'
Mon pauvre Jézy, tu as accumulé tellement d'erreurs en moins d'une minute : Il commence par me plaquer contre le mur avant de me dire bonjour, ( ca fait 2 en 1 là ) il protège une fille qui m'agaçait et me provoquait ( ca fait 3 ) il me menace ( ca fait 15, il y a certains actes qui valent plus que d'autres ), il me crache à la geule ( au sens propre, ca fait 50 ) et pour finir il trouve rien de mieux pour m'essuyer que son poing, ( total de 99 sachant qu'à partir de 100 erreurs je tue ).
Je n'ai même pas eu le temps de lui répondre. que déja son poing froid et dur s'enfonçait dans mon si beau visage. J'étais tenté de réviser mon comptage. mais je savais déja comment les choses allaient évoluer... et malgré le choc, les veines qui explosent sous le contact, je ne pu m'empêcher de rire. La réaction allait être immédiate.

*Décharge électrique pour Sarah * ^^

Je porte toujours la télécommande sur moi. Sensible au choc, elle se déclenche automatiquement si il le faut. Quand à Jézabel, j'attrapais son poing et lui enfonçais le venin avec une piqure surprise pendant ma chute. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre lorsque j'étais dos au mur, certes, cependant j'ai quand même eu le temps de prendre une des seringues disposées à l'intérieur de ma veste. La chute m'en détruisait quelques unes, je ne pouvais cependant pas me piquer moi même a cause du bouchon que l'on met toujours au bout.

J'étais à terre, dégoulinant de sang et Jézabel m'avait suivit. Il sera sonné plus longtemps que moi. Je me relevais doucement, en prenant mon temps. Une fois debout je prenais un sifflet. Alpha disait qu'il rappliquerait à son son, je le crois tout à fait et il ne sera pas le seul, ce n'est même pas une question de minute. Seule problème, comment siffler ? C'est triste d'en arriver à de telles extrémités... avec mes mains je pris le sifflet d'un coté et pinçais mes lèvres de l'autre avant d'expirer ce que j'avais dans les poumons.

Imbécile...

Avec difficulté, je parlais, alternant respirations et mots

Tu veux... régler ca à l'amiable ? Peut ètre... aurait il fallu... dans ce cas... ne pas venir pas derrière. Quelle sensation... cela fait il de ne... pas pouvoir serrer les dents lorsqu'on soufre ? Ce que je t'ai injecté... est un venin paralysant ( voir topic avec Kiku )... il est foudroyant et ne cessera que... dans un certain temps assez long pour tout dire. Tes poumons... ton coeur... peuvent s'arrêter de fonctionner d'une seconde à l'autre. Plus vite mes amis... me sortiront d'ici et plus tu auras de chances... de t'en sortir. Quand à la lady ici présente... elle s'en sortira avec quelques bleus... bien joué chevalier.

N'y tenant plus, je relâchais mes jambes et tombais à terre pour y rester tant que personne ne m'aura aidé à me relever. Une chance que la fiole spéciale ait tenue le coup. Une chance que j'ai eu la présence d'esprit de prendre du verre incassable pour celle ci...