Avant le couvre-feu [pv Victor]

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Miyavi n'avait rien trouvé de mieux à faire ce jour-là. Le couvre-feu allait bientôt être établi, mais pour le temps qui lui restait, le jeune homme eu la pas très brillante idée d'aller se promener dans les couloirs. Sans avoir réfléchi adéquatement à cette idée, il t'entrepris de mettre son foulard fétiche et sortit de la chambre. Il avait enfilé l'uniforme, pour ne pas se faire réprimander. Avait fourré un calepin dans sa poche avec un crayon à l'encre, pour se permettre d'écrire mieux. Samuel n'avait pas trouvé d'ardoise encore et puis, ça serait pas très intelligent de se promener avec ça. D'un pas légèrement rapide, il foulait les couloirs, s'aventurant un peu partout pour se familiariser avec l'endroit. C'était lugubre et ça faisait peur, cet endroit. Quel manque de chance de s'être fait envoyé ici. Il se demandait bien pourquoi sa tutrice ne le ramenait pas à la maison. Même avec son père pas très chaleureux, ses deux parents biologiques lui manquaient terriblement. La vie avec eux dans leur maison lui manquait, la chaleur du foyer, de sa jeune mère... La fille qui avait enivré son cœur aussi lui manquait beaucoup. La perte de sa meilleure amie restait à jamais gravé dans sa mémoire. Il ne se résoudrait jamais à l'oublier. C'était la seule qui l'avait bien-aimé aussi, ça se voyait très bien dans ses yeux, dans sa façon d'agir autour de lui. Malgré tout, les jeunes gens avaient été timides, donc personne osait faire les premiers pas. Son cadeau d'anniversaire avait été annulé par la mort de celle-ci. Des larmes lui montèrent aux yeux. L'adolescent s'était perdu dans ses pensées, marchant n'importe où sans prêter attention à son entourage et fini par rentrer dans quelqu'un. Il fut sortit de ses pensées et il leva ses yeux émeraudes, les essuyant rapidement, murmurant un presque inaudible pardon.

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Ce jour là victor était plutôt de bonne humeur il avait eu sa dose quotidienne de plaisir charnel et s'apprêtait à faire sa ronde dans les corridors afin de s'assurer que tous allaient bien pouvoir suivre le couvre feux sans oser défier les règlements. Le gardien sifflotait dans les corridors un air plutôt morbide observant les jeunes qui se sauvait presque de lui en le voyant passer. Visiblement il rendait les jeunes nerveux et cela le faisait rigoler plus que tout. Puis le sortant de ses pensées un jeune garçon lui rentra dedans maladroitement. Plutôt un peu furieux Victor allait le réprimander à sa façon quand il l'examina avec un peu plus d'attention. Victor se recula et observa l'enfant qui était figé devant lui totalement immobile. Il semblait avoir voulu lui dire quelque chose, mais le gardien n'entendait rien. Victor se pencha afin de se rapprocher du garçon et lui prit les épaules délicatement.

"Est-ce que ça va gamin ? Tu sais il serait mieux pour toi de regarder où tu marche on sait jamais sur qui on peut tomber tu sais. Tu semblais vouloir dire quelque chose, mais je n'ai rien comprit tu peux me dire à nouveau ce que c'était les mots que tu semblait vouloir me dire ?"

Victor se releva et fixait le garçon attendant de voir comment il agirait et cela pourrait lui indiquer comment la suite allait se produire. Il avait alors deux options possible pour le jeune garçon. La première tout se passait bien et Victor se retenait pour une des rares fois, malgré qu'il le trouvait plutôt séduisant. Ou le garçon tentait de jouer au dur et Victor l'entrainait dans sa chambre pour s'amuser. Allumant une cigarette le gardien attendait la réponse du garçon avant de réagir.

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Miyavi ne s'attendait pas à rentrer dans quelqu'un et fut assez surpris lorsque ce fut un surveillant. Prit d'une légère peur, il ne semblait pas méchant, alors il tenta de se calmer le plus possible. Ça l'avait toujours énervé ceux autour de lui quand il commençait à angoissé, alors il tenta de ne rien montrer. Surtout quand il le prit par les épaules, ça ne dura pas longtemps, mais il se pinça les lèvres pour ne rien émettre. Ayant levé ses yeux sur lui, il ne tenta de rien faire, de ne rien souffler pour s'expliquer. Il ne trouvait pas l'endroit assez silencieux et ne voulait pas écrire, donc décida de s'approcher, posant ses mains sur une épaule, approchant sa bouche de son oreille pour tenter de murmurer le plus fort qu'il pouvait, se faire compréhensible. C'était très stupide, il avait l'air pas très intelligent. Le regard que les étudiants lui donnaient semblaient tout dire de l'homme, mais Miyavi ne le savait pas lui et comme ça, le surveillant semblait 'sympathique', puis qu'est-ce qui disait qu'il allait faire quelque chose. Rien. Le muet descendit son foulard un peu plus bas, puis s'excusa finalement auprès de l'adulte.

« Pa...Pardon.... Je suis ‘muet’... »
Chuchota l'enfant en retirant furtivement ses mains et prenant un pas vers l'arrière.

D'un revers de la main, il remonta son foulard en regardant ses pieds. Il espérait fortement qu'il accepte ses excuses et puis le laisse partir. La rencontre aurait été brève, mais bon.

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Quand Victor vit le jeune garçon s'approcher de lui et vouloir le toucher il se pencha afin de se mettre à la bonne hauteur du jeune garçon. Le gardien pouvait remarquer que le jeune garçon se sentait nerveux. Victor opta donc pour laisser le jeune garçon parler, du moins essayer à ce que pu voir le gardien. Victor pu à peine entendre la voix du garçon. Ce dernier se disait désolé et avait dit qu'il était muet. Visiblement pas totalement selon le gardien. Mais ce soir là Victor se sentait d'humeur et releva le menton du garçon pour pouvoir bien plonger son regard autoritaire dans celui du garçon.

"C'est correct mon garçon, je vois que tu peux à peine parler. Est-tu capable de me dire ce que tu fais dans les corridors si prêt de l'heure du couvre feux ? Nous savons tous qu'il n'est pas prudent de se promener ainsi seul le soir dans les corridors gamin."

La voix de Victor était pour cette fois chaleureuse et même lui se surprenait à être aimable envers le garçon. La raison qui poussait le jeune garçon à se balader ainsi sans faire attention était tout de même étrange pour Victor. En générale les garçons et les filles se tenaient loin des corridors et surtout ne s'y aventurait rarement tout seul. Mais lui l'avait fait, peut-être avait-il personne avec qui se balader songea Victor.

"As-tu besoin de quelque chose gamin ?'

La même voix chaleureuse parlait à Miyavi et pour Victor il voulait pour une fois qu'un élève ne le voit pas comme un bourreau, mais comme un allier. Était-ce parce qu'il voulait changer ? Sûrement pas, Victor aimait trop bien ses habitudes. Ce dernier savait que le garçon ne lui donnerait pas ce plaisir ne pouvait pas tout à fait riposter.

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Miyavi avait reposé son regard timide sur le surveillant. Il ne l'effrayait pas le moindre du monde et se demandait bien pourquoi il devrait en avoir peur. Ses mains restèrent près de son corps, jointes devant lui, ses doigts entrelacés. Son foulard restait descendu, puisqu'il devrait probablement user de sa seule manière de communication. Tout ouïe à ce que lui disait le brun plus vieux, l'adolescent se dit que lui ne savait même pas ce qu'il faisait là. Peut-être par comble d'ennui et puis, personne n'avait été là pour se balader avec. C'était normal comme explication, malgré que la dernière phrase le fit pencher sa tête sur le côté. C'était dangereux de se promener seul à cette heure-là? Il ne savait pas que ce n'était pas prudent, cela ne faisait pas longtemps que le jeune homme était à l'internat, donc ne connaissait pas tout. Il n'avait pas vraiment reçu de conseils, mis à part pour ceux que Lin lui avait précieusement donné, ainsi que le sifflet. Haussant les épaules, montrant que sa réponse était un simple mouvement qui voulait bien évidemment dire qu'il ne savait pas la raison de sa venue toute seule. Ça lui était bien égal de se promener sans personne à ses côtés, que pouvait-il bien lui arriver? Rien de trop grave, donc ça importait très peu. Bien-sûr, le muet ne savait pas que des fous circulaient librement, mais bon. Le médecin ne lui en avait pas parlé. Ne lâchant pas du regard l'homme, il redressa sa tête à sa seconde question. Un truc lui passa par la tête, c'était par où les chambres? Enfin, il trouverait bien. Secouant sa tête négativement, il ne savait pas quoi répondre vraiment. Que demander? Il n'y avait rien dont il avait besoin. Rien qui se demandait à une nouvelle personne comme cela.

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